Titre : |
(R)évolutions du street art |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Eric Van Essche, Directeur de publication, rédacteur en chef |
Editeur : |
CFC éditions |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
287 p |
Présentation : |
ill. en coul. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87572-071-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Art dans la rue
|
Index. décimale : |
7 |
Résumé : |
De la rue à la galerie
Le Street Art est-il toujours un art dissident ? Cette question savère légitime car, étant toujours plus institutionnalisé, il est parfois même protégé sur certains murs de la ville et source de hausses de prix de limmobilier. Considéré autrefois comme une pratique déviante, il est devenu un symbole de gentrification et trouve aujourdhui sa place dans les musées du monde entier. Dans le même temps, il maintient un lien fort avec lespace public et nourrit, favorise toujours le dialogue entre lart et la ville auprès dun large public. Alors sagit-il désormais surtout dun art devenu élitiste ou, issu de la rue, le Street Art échapperait-il pour partie encore au marché de lart et aux commandes officielles ? Quen est-il plus spécifiquement à Bruxelles ? Comme toutes les grandes villes européennes, Bruxelles a été touchée par le phénomène du tag et du graffiti. Si ce phénomène reste lié à des connotations négatives, une nouvelle génération dartistes urbains font désormais bouger les lignes : en diversifiant la palette de leurs interventions, en travaillant dans un esprit de collaboration plutôt que dopposition avec les autorités publiques et les institutions officielles jusquà intervenir dans le cadre de commandes contractuelles, souvent par le biais dassociations de droit ayant pignon sur rue. Cet ouvrage, qui fait suite au colloque international organisé à lULB/Université libre de Bruxelles (De la subversion à la subvention : lart urbain entre pratique illégale et commande publique à lâge du capitalisme culturel), souhaite dépasser les clivages entre les « vandales » du graffiti et les « vendus » du Street Art pour observer des situations inédites tant du point de vue de lesthétique, de la sociologie, de la politique, du management culturel ou de léconomie. Plus largement, le contexte est celui de la ville créative et des imaginaires urbains à lère du capitalisme culturel, particulièrement à lendroit dune tension entre une approche libertaire et une approche entrepreneuriale de la culture. En miroir de cette approche théorique assurée par des chercheurs spécialistes des différents aspects de la question, louvrage présente, avec une riche documentation inédite, une douzaine de projets, dartistes ou dassociations représentant le dynamisme artistique du Street Art bruxellois contemporain, comme Farm Prod, Dynamic Art, Fais le trottoir, Urbana, Propaganza, Costik ou Lezarts urbains. |
Permalink : |
https://biblios-beloeil-catalogue.net/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1 |
(R)évolutions du street art [texte imprimé] / Eric Van Essche, Directeur de publication, rédacteur en chef . - [S.l.] : CFC éditions, 2021 . - 287 p : ill. en coul. ISBN : 978-2-87572-071-9 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Art dans la rue
|
Index. décimale : |
7 |
Résumé : |
De la rue à la galerie
Le Street Art est-il toujours un art dissident ? Cette question savère légitime car, étant toujours plus institutionnalisé, il est parfois même protégé sur certains murs de la ville et source de hausses de prix de limmobilier. Considéré autrefois comme une pratique déviante, il est devenu un symbole de gentrification et trouve aujourdhui sa place dans les musées du monde entier. Dans le même temps, il maintient un lien fort avec lespace public et nourrit, favorise toujours le dialogue entre lart et la ville auprès dun large public. Alors sagit-il désormais surtout dun art devenu élitiste ou, issu de la rue, le Street Art échapperait-il pour partie encore au marché de lart et aux commandes officielles ? Quen est-il plus spécifiquement à Bruxelles ? Comme toutes les grandes villes européennes, Bruxelles a été touchée par le phénomène du tag et du graffiti. Si ce phénomène reste lié à des connotations négatives, une nouvelle génération dartistes urbains font désormais bouger les lignes : en diversifiant la palette de leurs interventions, en travaillant dans un esprit de collaboration plutôt que dopposition avec les autorités publiques et les institutions officielles jusquà intervenir dans le cadre de commandes contractuelles, souvent par le biais dassociations de droit ayant pignon sur rue. Cet ouvrage, qui fait suite au colloque international organisé à lULB/Université libre de Bruxelles (De la subversion à la subvention : lart urbain entre pratique illégale et commande publique à lâge du capitalisme culturel), souhaite dépasser les clivages entre les « vandales » du graffiti et les « vendus » du Street Art pour observer des situations inédites tant du point de vue de lesthétique, de la sociologie, de la politique, du management culturel ou de léconomie. Plus largement, le contexte est celui de la ville créative et des imaginaires urbains à lère du capitalisme culturel, particulièrement à lendroit dune tension entre une approche libertaire et une approche entrepreneuriale de la culture. En miroir de cette approche théorique assurée par des chercheurs spécialistes des différents aspects de la question, louvrage présente, avec une riche documentation inédite, une douzaine de projets, dartistes ou dassociations représentant le dynamisme artistique du Street Art bruxellois contemporain, comme Farm Prod, Dynamic Art, Fais le trottoir, Urbana, Propaganza, Costik ou Lezarts urbains. |
Permalink : |
https://biblios-beloeil-catalogue.net/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1 |
|  |